Pour une Internationale de la Jeunesse et de l’Enseignement
Ecrit par p.Hache, 30 Oct 2019, 3 commentaires
Suite à une courte discussion avec J. Le Marec : je pose ça là très rapidement.
(…)
L’idée est de ne plus associer UNIQUEMENT les enseignants du supérieurs entre eux, les enseignants du secondaire entre eux, les lycéens d’un côté, les étudiants de l’autre par exemple…
Les profs du primaire et du secondaire devraient être définitivement associés à ceux du supérieur dans leurs luttes pour des enjeux toujours communs.
Nos ministères distincts ne sont d’ailleurs plus légitimes (…)
Ne serait-ce pas de construire un vrai contre pouvoir que de nous rassembler ?
Liaisons inter-cycle, enseignement curriculaire, spiralaire, .… bref, les minces propositions plutôt positives des réformes en cours légitiment ces rassemblements.
C’est pourquoi je suis pour une internationale de la jeunesse et de l’enseignement. Debout les damnés…
Je propose donc simplement de réfléchir à ce que cela signifierait, dans nos communications et la manière dont nous devons désormais passer outre toutes les corporations, quelle qu’elles soient.
Et d’imaginer une plateforme commune ? Ici ?
Modestement, un matin de départ vers un lieu déconnecté pour 6 jours, sans téléphone ni internet ni … Juste une antenne radio et son transistor. Alors si j’entends parler de ça sur France Info cette semaine !
Je vous embrasse tous, mais surtout I B et J LM !
p.H.
- Pour une Internationale de la Jeunesse et de l’Enseignement — 30 octobre 2019
- Bon, c’est très sérieux pour de l’indiscipline dis-donc… — 24 janvier 2016
Non, JLM n’est pas Jean Luc Mélenchon.
En effet il n’y a pas que Jean Luc Mélenchon qui peut se prévaloir d’être appelé JLM. Sinon : c’est juste, il y a une étrange série de murs entre différents “secteurs” qui s’occupent des enfants et des jeunes, rangés par classe d’âge et par type d’établissements s’occupant d’eux, école, collègue, lycée, enseignement professionnel enseignement universitaire, etc. J’ai très rarement assisté à des évènements qui réunissaient des enseignants, ou des enseignants et des élèves, ou des élèves et des étudiants. Je me rappelle d’un colloque “enseigner après les attentats” avec des enseignants du secondaire et de l’université et des lycéens et c’était très marquant. J’ai organisé des rencontres entre mes étudiants et des lycéens sans autre objectif que de se rapprocher. Mais c’est ponctuel. Ce que tu proposes serait de changer nos propres catégories, de systématiquement penser secteur éducatif et jeunesse, pour éviter de recréer nous-mêmes des compartiments, un peu comme de pratiquer l’écriture inclusive!
Tout a fait. Et d’aller directement à l’essentiel : ce que nous allons dire, ce que nous allons faire, ensemble, désormais.