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Cours et séminaires hors les murs (labo C2SO et Masters Sciences de l’Information et de la Communication, ENS-LSH): le lundi 16 mars 09
12 mars 2009 Varia
Je suis professeur des universités en Sciences de l'information et de la communication.

Je travaille sur les relations entre nature, savoirs et sociétés, sur la patrimonialisation de l'environnement, sur les discours à propos de sciences, ainsi que sur la communication dans les institutions du savoir et de la culture. Au plan théorique, je me situe à l'articulation du champ de l'ethnologie et de la sémiotique des discours.

Sinon, dans la "vraie vie", je fais aussi plein d'autres choses tout à fait contre productives et pas scientifiques du tout... mais ça, c'est pour la vraie vie !
Igor Babou
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La pro­chaine et der­nière séance du sémi­naire  “Dis­po­si­tifs, pra­tiques et publics de la culture et du savoir : musées, biblio­thèques, médias et réseaux” aura lieu le lun­di 16 mars de 14h à 16h  à la Gale­rie Mathieu, 45 rue Bur­deau, métro Hôtel de Ville ou Croix Paquet.
Igor Babou inter­vien­dra  sur  un site de conser­va­tion ins­crit au Patri­moine mon­dial de l’hu­ma­ni­té en Argen­tine sur le thème : “Rap­ports homme-nature et ges­tion poli­tique des savoirs”.

Résu­mé :

La ratio­na­li­té dont la moder­ni­té a héri­té des Lumières est une concep­tion contra­dic­toire du rap­port à la nature, aux choses et aux êtres : son ambi­tion était d’émanciper l’homme des forces de la nature et de le libé­rer des pou­voirs tota­li­taires, mais elle n’a pu le faire – quand elle l’a fait – qu’en dis­po­sant de la nature et des hommes à son gré, et en se trans­for­mant en un nou­veau dogme, celui du Pro­grès tech­nique et scien­ti­fique. Aujourd’hui, la nature est donc gérée : tra­vaillée, poli­ti­que­ment admi­nis­trée, et sou­mise à l’évaluation scien­ti­fique. C’est pour­tant dans ce contexte que nous nous apprê­tons à affron­ter des pro­blèmes envi­ron­ne­men­taux inédits et très préoccupants.

On explo­re­ra cette contra­dic­tion à par­tir d’un tra­vail eth­no­gra­phique réa­li­sé dans un parc natu­rel en Pata­go­nie argen­tine, clas­sé au patri­moine mon­dial de l’Unesco : la Penin­su­la Val­dés. On décri­ra cer­taines carac­té­ris­tiques « modernes » de la rela­tion entre l’homme et la nature, les repré­sen­ta­tions sociales qui s’y arti­culent et  on mon­tre­ra que la nature n’est pas seule­ment l’arrière plan neutre sur lequel se pro­jet­te­raient les actions humaines : elle impose éga­le­ment sa dyna­mique aux orga­ni­sa­tions humaines.

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