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Rapport de l’OCDE sur l’éducation
26 septembre 2007 Lectures
Je suis professeur des universités en Sciences de l'information et de la communication.

Je travaille sur les relations entre nature, savoirs et sociétés, sur la patrimonialisation de l'environnement, sur les discours à propos de sciences, ainsi que sur la communication dans les institutions du savoir et de la culture. Au plan théorique, je me situe à l'articulation du champ de l'ethnologie et de la sémiotique des discours.

Sinon, dans la "vraie vie", je fais aussi plein d'autres choses tout à fait contre productives et pas scientifiques du tout... mais ça, c'est pour la vraie vie !
Igor Babou
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L’OCDE pro­duit régu­liè­re­ment des rap­ports com­pa­ra­tifs sur le thème de l’éduction. Le der­nier en date, publié le 18 sep­tembre 2007, contient des don­nées (essen­tiel­le­ment quan­ti­ta­tives) qui com­plètent le rap­port de 2005.

Le rap­port est à cette adresse : cli­quer ici.

Cer­taines don­nées battent en brèche des pré­ju­gés cou­rants du dis­cours libé­ral et tech­no­cra­tique sur la place de la France au plan inter­na­tio­nal en ce qui concerne l’enseignement supérieur.

On y lit ainsi :

Les taux d’échec pour l’enseignement supé­rieur dans sa glo­ba­li­té sont moins éle­vés en France par rap­port à la moyenne de l’OCDE. Tou­te­fois, 15% d’élèves aban­donnent les for­ma­tions de niveau uni­ver­si­taire pour se réorien­ter vers des for­ma­tions plus techniques.

Moins de 60 % des étu­diants arrivent au terme de leurs études supé­rieures en Grèce et en Nou­velle-Zélande, alors qu’ils sont au moins 75 % à y par­ve­nir en Com­mu­nau­té fla­mande de Bel­gique, en France, en Irlande et au Japon. En France, sur 100 élèves qui com­mencent une for­ma­tion de niveau uni­ver­si­taire (Supé­rieur de type A), 64 obtien­dront un diplôme au moins équi­valent à la licence et 15 se réorien­te­ront vers une for­ma­tion du supé­rieur plus tech­nique de type IUT, STS (Supé­rieur de type B) et obtien­dront un diplôme tan­dis que 21 sor­ti­ront du sys­tème sans obte­nir un diplôme du supé­rieur (voir le tableau A3.6 et l’Annexe 3).”

Ou encore :

La France demeure un pays d’accueil attrac­tif avec une pro­por­tion de 9% des effec­tifs mon­diaux d’étudiants étran­gers sco­la­ri­sés dans l’ ensei­gne­ment supérieur…

Selon les chiffres de 2005, plus d’un étu­diant étran­ger sur deux choi­sit sa des­ti­na­tion par­mi un nombre rela­ti­ve­ment res­treint de pays. En effet, la majo­ri­té des étu­diants qui suivent des études supé­rieures dans un pays dont ils ne sont pas res­sor­tis­sants se répar­tissent entre quatre pays seule­ment. Ce sont les États-Unis qui accueillent le plus d’étudiants étran­gers (en valeur abso­lue) : 22 % des effec­tifs mon­diaux. Dans ce clas­se­ment, ils sont sui­vis par le Royaume-Uni (12 %), l’Allemagne (10 %) et la France (9 %). Ces quatre pays accueillent à eux seuls 52 % des étu­diants sco­la­ri­sés à l’étranger (voir le gra­phique C3.2). …dont beau­coup viennent suivre des pro­grammes de recherche de haut niveau Par­mi les pays de l’OCDE, en Espagne, aux États-Unis, en Fin­lande, en France et en Suisse, plus de 12 % des étu­diants du supé­rieur en mobi­li­té suivent un pro­gramme théo­rique de recherche de haut niveau. Ce constat sug­gère que ces pays pro­posent des for­ma­tions pous­sées d’un attrait par­ti­cu­lier pour les étu­diants diplô­més qui envi­sagent de se rendre à l’étranger pour pour­suivre leurs études (voir tableau C3.4).”

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